Le printemps arrive à petits pas : les températures se rapprochent enfin de 0 et la neige commence à fondre. Il est donc temps de tourner la page de cet hiver qui aura été bien long cette année !! Que de neige, et quel froid ! Je vous prépare donc quelques petits articles sur des sorties hivernales qui resteront longtemps dans ma mémoire ! Dans l’ordre, commençons d’abord par le trail Ice Onego qui s’est déroulé le 17 février dernier dans le nord de la Russie, en Carélie.
Comme ce panneau de signalisation l’indique : « interdiction d’aller sur la glace », et pour cause : il semblerait que cette année, il n’ait pas fait assez froid en Carélie pour que l’on puisse se balader sans danger sur le lac. Alors que le trail auquel nous devions participer devait se dérouler sur les rives de Petrozavodsk, les organisateurs ont dû déplacer la course pour plus de sécurité.
Après une nuit dans le train (11 h de trajet), un rapide petit-déjeuner et une virée en taxi, nous voici arrivés sur le lieu du départ au pied d’une petite station de ski. Pour moi, c’est l’inconnu. Je n’ai jamais couru sur un lac gelé et je ne sais donc pas à quoi m’attendre.
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La course Ice Onego
Mais, après quelques foulées sur la glace recouverte d’une épaisse couche de neige, j’ai vite compris ce qui allait m’arriver 🙂 A deux minutes du départ, nous écoutons le briefing des organisateurs et soudain : bruit sourd sous nos pieds. Il semble que la couche de glace sur laquelle nous nous trouvons ne soit pas si solide que ça. Petit coup de panique mais le départ est rapidement lancé, c’est parti !
Les premiers mètres sont déjà difficiles. Impossible de savoir par avance ce que l’on va trouver sous nos pieds : 15 à 20 cm de neige, blocs de glace, eau par endroit.. Il faut avoir un sacré équilibre pour s’en sortir sur ce type de terrain. Je finis par m’étaler dans la neige 🙂 Par chance, il ne fait pas encore si froid, « seulement » -10° et on entrevoit même le soleil ! Le paysage est magnifique. Malheureusement, il vaut mieux regarder ses pieds pour éviter de tomber ! Entre le 4ème et le 5ème kilomètre, il devient même impossible de courir, des morceaux de glace dans tous les sens nous compliquent bien la tâche et cela fatigue très vite. La distance de 10 km était donc bien suffisante pour moi cette fois-ci ! Pour maitriser un tel trail, il est clairement nécessaire d’effectuer une préparation spécifique dans la neige et sur des milieux instables. Mais, moi qui croyais avoir déjà connu une des courses les plus difficiles ce jour-là..
Ce n’était qu’un petit entraînement ! Je ne savais pas encore ce que j’allais subir quelques semaines plus tard à Nikola-Lenivets… A suivre ! 🙂
Coucou ma JU Eh bien dis donc encore une sacrée aventure hors du commun….tu es incroyable quand meme toujours plus loin…Ca ne devait effectivement pas être evident de se déplacer sur ce terrain la…..Bravo bravo gros bisous
MERCI POUR CES MAGNIFIQUES PHOTOS
les aventures de Julia la » kamikase « ,tu es casse -cou pour te lancer sur de la neige sans connaitre l’épaisseur de la glace en dessous , des bons moments , même si parfois c’est dur ,le décor est magique….merci et bisous .Elvire
Merci Elvire !! Pas d’inquiétude pour la glace, les autorités contrôlent tout avant, c’est pour ça que le lieu de la course a été changé; où c’était prévu au départ, la glace était apparemment trop fine même si on a vu des gens en skis de fond dessus 🙂
Quel courage le froid vous êtes une sacrée sportive vive la jeunesse lol !!!!!bon en toute franchise j aurais 20 ans je ne le ferais pas gros bisous nadine