MUSEE DOSTOÏEVSKI

Après l’exposition Van Gogh, j’ai filé rue Kuznechnyy pereulok afin de visiter le musée Dostoïeski. A l’angle d’une rue, il faut descendre un petit escalier pour accéder à la dernière demeure de l’écrivain. L’entrée est gratuite pour les étudiants. J’en ai profité pour payer pour un audioguide sans quoi la visite aurait été trop rapide. Les pistes sont d’ailleurs disponibles en français. La première partie de la visite consiste à faire le tour de l’appartement de l’auteur de Crime et châtiment. La seconde partie revient sur toute la vie de Dostoïevski ainsi que sur ses plus grandes oeuvres. Voici le site du musée sur lequel on retrouve quelques photos:

http://eng.md.spb.ru/museum/apartment2/?more

. Je conseille ce musée à tous ceux qui aiment la littérature, la visite est un peu longue sur la fin mais au moins cela permet d’en apprendre beaucoup sur l’écrivain. Pour compléter l’article, voici une petite biographie trouvée sur le site babelio:

Fedor (Fiodor) Mikhaïlovitch Dostoïevski (en russe : Фёдор Михайлович Достоевский) est un écrivain russe, né à Moscou le 30 octobre du calendrier julien/11 novembre 1821 et mort à Saint-Pétersbourg le 28 janvier du calendrier julien/9 février 1881. Généralement considéré comme l’un des plus grands romanciers russes, il influença de nombreux écrivains et philosophes.

Dostoïevski fait des études à l’École supérieure des Ingénieurs militaires de Saint-Pétersbourg en 1838. C’est un élève taciturne et mélancolique, qui ne s’intègre pas bien à l’école. Il y lit avec passion William Shakespeare, Goethe, Victor Hugo et surtout Friedrich von Schiller, auteur déterminant dans sa vocation d’écrivain.

Membre des cercles progressistes de Saint-Pétersbourg, il fut arrêté et condamné à mort (1849), peine commuée en déportation en Sibérie. Cette expérience fut décisive pour l’homme et l’écrivain (Mémoires d’une maison des morts). Remis en liberté (1859), il conduisit en Russie et à l’étranger une vie troublée de douleurs morales et physiques (il souffrait d’épilepsie). Dans ses romans, en analysant les manifestations les plus cachées de l’âme humaine, il présenta des personnages appartenant à toutes les classes sociales jusqu’à des délinquants et des parias, plus convaincu de leur malheur que de leur faute ; Les Nuits Blanches (1848) ; Crime et Châtiment (1866); Le joueur (1866) ; L’Idiot (1868) ; Les Possédés (1871) ; L’Adolescent (1875); Les frères Karamazov (1879).

Les romans de Dostoïevski sont parfois qualifiés de « métaphysiques », tant la question angoissée du libre arbitre et de l’existence de Dieu est au cœur de sa réflexion, tout comme la figure du Christ. Cependant ses œuvres ne sont pas des « romans à thèse », mais des romans où s’opposent de façon dialectique des points de vue différents avec des personnages qui se construisent eux-mêmes, au travers de leurs actes et de leurs interactions sociales. A cet égard, il est l’un des tout premiers auteurs à avoir créé des personnages dont la psychologie évoluait au cours du roman.